Quand je saisis encore et toujours l'outil qui complète ma main, une même chose s'est toujours déroulée. Une goutte.

Une goutte minuscule qui part du poil de mon pinceau, au moment où je m'apprête à peindre.

Comme si celle ci ne voulait pas rester sur le tableau.

Alors, faute de sécher sur une toile blanche, elle descend lentement - ou rapidement, je ne sais pas - mais sa chute n'importe pas.

Ce qui importe, quand elle saute de mon outil, c'est son choc. Le bruit qu'elle fait. Comment j'ai l'habitude de dessiner au même endroit, c'est le même bruit à chaque fois. Que ce soit quand il me vient une idée parfaite, quand je rate la couleur, quand l'inspiration me manque, ce bruit est toujours là. Normalement, c'est un bruit doux qui ne demande rien à personne. Un bruit que nous choisissons souvent d'ignorer, comme quand on ignore le bruit du vent, quand on ignore la parole de notre professeur, ou encore quand on ignore la présence des autres.

Et pourtant, pourtant, ce bruit, je l’entends dans le noir. Chaque soir et chaque nuit, je l'entends qui se répète. Quand mes paupières se ferment, je ne peux plus ignorer ce bruit, qui remplace toutes mes pensées.

J'essaye d'écouter une boîte à musique, de la musique tout court, de lire, de me concentrer sur mon rêve, mais rien n'y fait. Et de toute manière, je ne me souviens pas des rêves que je fais ; Car même si je sais que j'en ai forcément fait, je les oublie. Alors je laisse retourner ces matérialisations de mon inconscient dans le noir d'où ils viennent. Et c'est aussi ce noir qui me perturbe.

Ces derniers temps, dans la pièce noire de mon sommeil, en plus de ce bruit à vous rendre fou, j'ai cru voir quelque chose, quelque part sur ce même sol carrelé où je peins. Quand j'ai essayé de mieux distinguer cette silhouette pour oublier ce bruit, j'ai alors pensé qu'il s'agissait de quelqu'un. Mais au fur et à mesure que je me suis approché, ce n'était pas ma mère, et ce n'était pas ma grand-mère. J'ai vu quelqu'un d'autre. Dans ce brouillard permanent et pourtant onirique, j'ai essayé de le rejoindre.

Pourquoi ? Eh bien, à vrai dire, je ne sais pas vraiment. Peut être que j'essayais de trouver quelqu'un à qui parler dans ma solitude. Peut être que j'étais comme un enfant guidé par la curiosité comme un papillon par la lumière. Je sais, je n'ai pas de réponse concise, je suppose, je divague, et c'est bien vrai : Car sans que je sache l'expliquer, tout est plus flou dans mes souvenirs de cet instant. Mais, peut être - et je dis bien peut être - que je connais la théorie la plus proche de la vérité. En fait, avec le recul, plus j'étais concentré à atteindre cette personne, plus ce bruit s'estompait. Ce fléau avait donc une faiblesse ! Enfin, pensais - je, je serai débarrassé de ce fichu gêneur.

Et finalement, une nuit, j'ai réussi à atteindre la personne dans le brouillard, qui était froid à son habitude. Mais quelque chose n'allait pas. 

Le sol à mes pieds était le carrelage de la pièce où je peignais, le (ou la) personnage était assis sur mon tabouret de travail, relevé exactement comme je le fais. Derrière lui trônait une toile d'un blanc immaculé.

Ce qui n'allait pas, c'est que je n'entendais plus rien.

Post - Script um :

Bonjour à toutes et tous, c'est l'artiste autodidacte Dryphe ! J'espère d'avance que vous passez un bon moment, et que vous avez apprécié cette lecture.

Ce que vous venez de lire - en espérant que cela vous aura plu - c'est un prototype d'une nouvelle plus longue que j'écrirai potentiellement en plusieurs épisodes.

C'est ma toute première nouvelle, et je suis tout débutant dans les sites d'écriture libre (je viens à peine de découvrir ce site). Elle parle d'un artiste un peu perdu dans sa vie qui rencontre quelqu'un, et que grâce à cette personne, l'artiste va avoir sa réflexion sur sa vie jusqu'à présent. Il s'agit d'un court récit entre philosophie, introspection, et sur ce qu'il se passe après la vie.

Cela peut paraître ambitieux, mais je pense qu'il s'agira d'un projet court qui sera plutôt facile à écrire pour quelqu'un veut entraîner son écriture.

Car comme disent mes professeurs : C'est un match, alors on s’entraîne ! (Attention, comme j'étudie, je n'écrirai pas tout le temps.)

Vous avez peut être pu voir que mon style d'écriture se compose de poésie et de savoir. Et justement, comme il y a mille façons de faire les choses, si, vous êtes la, et que vous avez lu la nouvelle, j'aimerais que vous me rendiez service.

Dans le respect des règles de la politesse, n'hésitez pas à formuler des retours sur l'écriture, l'histoire, la situation... En tant que débutant, je suis parfaitement ouvert à la critique. Vous pouvez aussi me donnez votre avis sur ce prototype et si vous voudriez que je le continue. N'hésitez surtout pas, vous pouvez même imaginer à quoi va ressembler l'histoire !

Selon vos retours (et je vous tiendrai, dans la mesure du possible, au courant sur le bas de la page), je ferai en sorte de vous indiquer si l'ouvrage sera publié sur un autre site, lequel et sous quel format (je verrai avec le temps).

Lorsque le projet principal sera publié, vous saurez alors qui est le personnage qui parle, où est - t - il, que lui est - t - il arrivé et que s'est-il passé... Je vous préviens, il y aura de grands mystères ainsi que de grosses révélations ! 

Si cela se fait (attention, je ne fais pas dans les tournées ou les dédicaces), j'espère trouver mon public qui pourrait tout à fait vous inclure, de préférence sur les histoires un peu dark.

(N.B. : Je tiens d'ailleurs à rester anonyme en tant qu'artiste, les rencontres sont donc hors de question. Par contre, je verrai si je trouve le temps de répondre aux commentaires)

Pour conclure, je suis content de publier mon premier texte de moi même, j'espère pouvoir vous en partager d'autres à l'avenir.

Bonne journée !

- Dryphe

Quand je saisis encore et toujours l'outil qui complète ma main, une même chose s'est toujours déroulée. Une goutte.

Une goutte minuscule qui part du poil de mon pinceau, au moment où je m'apprête à peindre.

Comme si celle ci ne voulait pas rester sur le tableau.

Alors, faute de sécher sur une toile blanche, elle descend lentement - ou rapidement, je ne sais pas - mais sa chute n'importe pas.

Ce qui importe, quand elle saute de mon outil, c'est son choc. Le bruit qu'elle fait. Comment j'ai l'habitude de dessiner au même endroit, c'est le même bruit à chaque fois. Que ce soit quand il me vient une idée parfaite, quand je rate la couleur, quand l'inspiration me manque, ce bruit est toujours là. Normalement, c'est un bruit doux qui ne demande rien à personne. Un bruit que nous choisissons souvent d'ignorer, comme quand on ignore le bruit du vent, quand on ignore la parole de notre professeur, ou encore quand on ignore la présence des autres.

Et pourtant, pourtant, ce bruit, je l’entends dans le noir. Chaque soir et chaque nuit, je l'entends qui se répète. Quand mes paupières se ferment, je ne peux plus ignorer ce bruit, qui remplace toutes mes pensées.

J'essaye d'écouter une boîte à musique, de la musique tout court, de lire, de me concentrer sur mon rêve, mais rien n'y fait. Et de toute manière, je ne me souviens pas des rêves que je fais ; Car même si je sais que j'en ai forcément fait, je les oublie. Alors je laisse retourner ces matérialisations de mon inconscient dans le noir d'où ils viennent. Et c'est aussi ce noir qui me perturbe.

Ces derniers temps, dans la pièce noire de mon sommeil, en plus de ce bruit à vous rendre fou, j'ai cru voir quelque chose, quelque part sur ce même sol carrelé où je peins. Quand j'ai essayé de mieux distinguer cette silhouette pour oublier ce bruit, j'ai alors pensé qu'il s'agissait de quelqu'un. Mais au fur et à mesure que je me suis approché, ce n'était pas ma mère, et ce n'était pas ma grand-mère. J'ai vu quelqu'un d'autre. Dans ce brouillard permanent et pourtant onirique, j'ai essayé de le rejoindre.

Pourquoi ? Eh bien, à vrai dire, je ne sais pas vraiment. Peut être que j'essayais de trouver quelqu'un à qui parler dans ma solitude. Peut être que j'étais comme un enfant guidé par la curiosité comme un papillon par la lumière. Je sais, je n'ai pas de réponse concise, je suppose, je divague, et c'est bien vrai : Car sans que je sache l'expliquer, tout est plus flou dans mes souvenirs de cet instant. Mais, peut être - et je dis bien peut être - que je connais la théorie la plus proche de la vérité. En fait, avec le recul, plus j'étais concentré à atteindre cette personne, plus ce bruit s'estompait. Ce fléau avait donc une faiblesse ! Enfin, pensais-je, je serai débarrassé de ce fichu gêneur.

Et finalement, une nuit, j'ai réussi à atteindre la personne dans le brouillard, qui était froid à son habitude. Mais quelque chose n'allait pas. 

Le sol à mes pieds était le carrelage de la pièce où je peignais, le (ou la) personnage était assis sur mon tabouret de travail, relevé exactement comme je le fais. Derrière lui trônait une toile d'un blanc immaculé.

Ce qui n'allait pas, c'est que je n'entendais plus rien.

Post - Script um :

Bonjour à toutes et tous, c'est l'artiste autodidacte Dryphe ! J'espère d'avance que vous passez un bon moment, et que vous avez apprécié cette lecture.

Ce que vous venez de lire - en espérant que cela vous aura plu - c'est un prototype d'une nouvelle plus longue que j'écrirai potentiellement en plusieurs épisodes.

C'est ma toute première nouvelle, et je suis tout débutant dans les sites d'écriture libre (je viens à peine de découvrir ce site). Elle parle d'un artiste un peu perdu dans sa vie qui rencontre quelqu'un, et que grâce à cette personne, l'artiste va avoir sa réflexion sur sa vie jusqu'à présent. Il s'agit d'un court récit entre philosophie, introspection, et sur ce qu'il se passe après la vie.

Cela peut paraître ambitieux, mais je pense qu'il s'agira d'un projet court qui sera plutôt facile à écrire pour quelqu'un veut entraîner son écriture.

Car comme disent mes professeurs : C'est un match, alors on s’entraîne ! (Attention, comme j'étudie, je n'écrirai pas tout le temps.)

Vous avez peut être pu voir que mon style d'écriture se compose de poésie et de savoir. Et justement, comme il y a mille façons de faire les choses, si, vous êtes la, et que vous avez lu la nouvelle, j'aimerais que vous me rendiez service.

Dans le respect des règles de la politesse, n'hésitez pas à formuler des retours sur l'écriture, l'histoire, la situation... En tant que débutant, je suis parfaitement ouvert à la critique. Vous pouvez aussi me donnez votre avis sur ce prototype et si vous voudriez que je le continue. N'hésitez surtout pas, vous pouvez même imaginer à quoi va ressembler l'histoire !

Selon vos retours (et je vous tiendrai, dans la mesure du possible, au courant sur le bas de la page), je ferai en sorte de vous indiquer si l'ouvrage sera publié sur un autre site, lequel et sous quel format (je verrai avec le temps).

Lorsque le projet principal sera publié, vous saurez alors qui est le personnage qui parle, où est - t - il, que lui est - t - il arrivé et que s'est-il passé... Je vous préviens, il y aura de grands mystères ainsi que de grosses révélations ! 

Si cela se fait (attention, je ne fais pas dans les tournées ou les dédicaces), j'espère trouver mon public qui pourrait tout à fait vous inclure, de préférence sur les histoires un peu dark.

(N.B. : Je tiens d'ailleurs à rester anonyme en tant qu'artiste, les rencontres sont donc hors de question. Par contre, je verrai si je trouve le temps de répondre aux commentaires)

Pour conclure, je suis content de publier mon premier texte de moi même, j'espère pouvoir vous en partager d'autres à l'avenir.

Bonne journée !

- Dryphe